Un état des lieux nécessaire
Le premier déplacement dans le cadre du SMI2G, du 10 au 11 mai 2023, nous a permis de faire un état des lieux des propositions de projets déjà existantes afin de se positionner sur ceux qui pourraient être pertinents pour l’ENSOSP, notamment sur deux thématiques : d’une part l’utilisation dans des environnements dangereux par les services de secours de robots autonomes ou semi-autonomes et d’autre part sur l’amélioration des interventions dans le contexte du dernier kilomètre.

Cet événement nous a permis de rencontrer de nombreux acteurs de premier plan et d’échanger avec différents acteurs de la sécurité civile sur les problématiques actuelles de sécurité. Il nous a également permis de cultiver nos liens avec le point de contact national du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en charge d’accompagner les futurs porteurs de projets.

Le second déplacement à Toulouse, du 16 au 17 mai, s’est davantage concentré sur des questions plus techniques auxquelles peuvent faire face les primo-intervenants, avec notamment la présentation par le Sdis 31 du retour d’expérience sur la catastrophe de l’explosion d’AZF à Toulouse en 2001. Par ailleurs, le projet RESCUER dans lequel est impliqué l’Ecole a fait l’objet d’une démonstration réalisée par CS Group au cours du Workshop.
 

Le Sdis31 intervient à Toulouse

Mutualiser les connaissances et les moyens
Ces deux événements ont en particulier mis en avant les problématiques autour des réels besoins des utilisateurs finaux et de la finalité des solutions technologiques développées dans le cadre des projets européens. Pour le moment, ces solutions sont souvent trop chères et/ou inadaptées au terrain et à la réalité opérationnelle des intervenants d’urgence. Elles sont donc au final peu intéressantes pour les potentiels acheteurs cibles tels que les Sdis.

De plus, la multiplication de projets financés sur les mêmes sujets mais qui ne communiquent pas ou peu entre eux créée des doublons d’information et de technologies non abouties qui pourraient être mieux finalisées grâce à une mutualisation des connaissances et des moyens.

Pour conclure, la participation à ces événements nous permet de gagner en visibilité au niveau des acteurs de la sécurité civile européens mais aussi et surtout de faire entendre notre voix et notre perception de la valorisation des résultats des projets, en particulier en matière de formation et d’acculturation à l’innovation.

 

Programme Rescuer